Schroders lance l'outil « incomeIQ » afin d'aider les investisseurs à éviter les « pièges de leur subconscient »

Schroders a lancé incomeIQ, une nouvelle plateforme de connaissances en ligne – reposant sur les théories de la finance comportementale – afin d'aider les investisseurs à identifier leurs biais comportementaux lorsqu'ils prennent des décisions d'investissement et à accroître leurs connaissances en matière de revenu (leur incomeIQ).

La tendance à voir le verre à moitié plein est-elle toujours une bonne chose ? Achetez-vous davantage lorsque vous allez au supermarché l'estomac vide ? Les êtres humains ne sont pas toujours logiques ou rationnels. S'appuyant sur des recherches approfondies sur la finance comportementale, cet outil vise à aider les investisseurs à comprendre leur profil individuel en vue de prendre des décisions d'investissement en connaissance de cause.

Dans l'environnement actuel marqué par des rendements faibles et des taux d'intérêt proches de leurs plus bas historiques, les sources traditionnelles de revenus, comme les obligations et les comptes d'épargne, n'offrent pas des performances à la hauteur des objectifs des investisseurs. Que ce soit pour compléter leurs revenus de retraite ou pour financer les études de leurs enfants, les investisseurs cherchent d'autres sources de revenus, mais ont-ils des connaissances suffisantes pour faire les bons choix?

Selon la dernière enquête Schroders Global Investor Study 2016 1, les investisseurs surestiment généralement leurs capacités d'investissement et ce « biais d'excès de confiance » peut engendrer des erreurs de jugement.

  • 87 % des investisseurs internationaux et 85 % des investisseurs belges déclarent posséder des connaissances en investissement dans la moyenne ou supérieures à la moyenne.
  • À travers le monde, les membres de la Génération Y (de 18 à 35 ans) sont plus susceptibles que les investisseurs plus âgés d’estimer posséder de meilleures connaissances que l’investisseur moyen ; c’est le cas de trois cinquièmes (61 %) d’entre eux, contre moins de la moitié (45 %) pour les générations plus âgées. La proportion est différente en Belgique, avec seulement 41 % des membres belges de la Génération Y et 36 % des investisseurs belges plus âgés partageant cette opinion.

    Les recherches ont aussi montré que les investisseurs sont désireux d'en apprendre davantage:

  • 89 % des investisseurs internationaux (78 % des investisseurs belges) veulent en apprendre plus afin d’améliorer leur connaissance en investissement.
  • 94 % des membres de la Génération Y interrogés à travers le monde (contre 80 % en Belgique) disent vouloir améliorer leurs connaissances en investissement.
  • Les femmes sont plus susceptibles d’admettre une connaissance de l’investissement inférieure à la moyenne, avec 18 % des femmes à travers le monde (23 % en Belgique), contre seulement 11 % des hommes (11 % en Belgique).
  • La plupart des investisseurs de sexe féminin (91 % à travers le monde, 79 % en Belgique) indiquent vouloir en savoir plus sur l’investissement. L’enquête montre des résultats légèrement inférieurs pour les investisseurs de sexe masculin (88 % à travers le monde, 77 % en Belgique).