Le Royaume-Uni se rapproche toujours plus d'un 'soft Brexit'

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Léon Cornelisse
Les marchés continuent de préférer la lenteur qui est la seule option pratique disponible », déclare Léon Cornelissen, économiste en chef chez Robeco.

"Le plus probable est que le gouvernement britannique finisse par céder aux exigences de l'UE, du moins pour le moment, de manière à progresser vers un accord suffisamment crédible. Par ailleurs, nous sommes de nouveau au point mort, dans l'attente d'un accord commercial plus définitif entre l'UE et le Royaume-Uni, ce qui pourrait prendre des années de négociation".

"La boutade sur le Royaume-Uni disant qu'il passerait les dix premières années à essayer de sortir de l'UE, et les dix années suivantes à essayer d’y revenir semble assez réaliste. »

"D’ici là, les investissements seront pénalisés et la livre sterling continuera d'être considérée comme une monnaie risquée. Tous les yeux seront braqués sur la Banque d'Angleterre lorsqu'elle se réunira pour fixer les taux le 2 août prochain. Les marchés misent sur une probabilité de 74% d'une hausse de taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire (MPC). A notre avis cela semble prématuré, notamment en raison de l'incertitude persistante qui entrave l'investissement à long terme. D’un autre côté, le nombre des partisans en faveur de la remontée augmente, donc on ne sait jamais."

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