Obligations des marchés émergents : MainFirst prévoit des rendements solides pour les années à venir et des opportunités d’investissement intéressantes

  • Les fondamentaux restent positifs
  • Les valorisations de nombreuses obligations d’entreprises des marchés émergents sont actuellement très attrayantes
  • Leur profil risque-rendement n'est pas différent de celui des obligations américaines ou européennes.
  • Les marchés émergents offrent une grande diversification et des taux de croissance élevés

    Thomasrutz
    Thomas Rutz
    Les obligations d’entreprises des marchés émergents devraient générer de solides rendements au cours des prochaines années. Thomas Rutz, expert des marchés émergents chez MainFirst, en est convaincu. « Les fondamentaux des entreprises des marchés émergents continuent d’être solides. En outre, ces sociétés disposent d'une plus grande marge de manœuvre que les entreprises des pays développés », explique M. Rutz. Selon lui, de nombreuses obligations d’entreprises des marchés émergents sont actuellement très attrayantes. Les obligations de l'indice JP Morgan Corporate Emerging Market Bond Index (CEMBI), par exemple, ont un profil risque-rendement identique à celui des obligations high yield américaines et européennes. De plus, étant beaucoup moins endettées, de nombreuses entreprises des pays émergents ont encore un fort potentiel de croissance. De plus, contrairement aux pays industrialisés, les marchés émergents sont encore en début de cycle ou tout au plus en milieu de cycle et il y a donc encore beaucoup de potentiel.

    Les avantages des marchés émergents

    En prenant du recul sur ces dernières années, nous observons que les actifs des marchés émergents ont généré de bien meilleurs rendements ajustés au risque par rapport à ceux des marchés développés. Par exemple, les obligations d’entreprises high yield des marchés émergents ont affiché des rendements comparables à ceux des actions alors que leur volatilité était trois fois moindre. Un portefeuille comparable, sans positions sur les marchés émergents, s'est moins bien comporté qu'un portefeuille avec des positions sur les marchés émergents. Selon Thomas Rutz, gérant du MainFirst Emerging Markets Corporate Bond Fund Balanced et du MainFirst Emerging Markets Credit Opportunities Fund, cette tendance va se poursuivre au cours des prochaines années. Les marchés émergents et frontières sont très hétérogènes et, bien que certains des écarts de volatilité zéro du CEMBI se soient élargis ces derniers mois, la majorité des marchés émergents ont bien résisté.

    Nombre d'entre eux offrent aujourd'hui des points d'entrée attrayants et le marché du haut rendement n'a pas été aussi bon marché qu'il ne l'est depuis décembre 2016. En outre, les taux de défaillance sur les marchés émergents ont considérablement baissé par rapport à leur pic de novembre 2016 – « un signe que nous entrons dans un nouveau cycle de crédit », déclare M. Rutz. Les bilans d’un grand nombre d’entreprises s'améliorent. La croissance mondiale soutient l’augmentation des bénéfices et se traduit par une augmentation du cash détenu en portefeuille et par une diminution de la dette. En outre, les marchés des matières premières sont équilibrés, c'est pourquoi Rutz s'attend à ce que le cycle des matières premières se poursuive et que les marchés émergents en tirent profit.

    Impact limité du dollar américain

    Rutz considère que l'impact du dollar américain sur les investissements dans des obligations d’entreprises des marchés émergents est limité. Certes, l'évolution de la devise américaine reste un facteur important quant à la performance des investissements dans les marchés émergents. « Cependant, de nombreuses entreprises des pays émergents couvrent leurs risques de change ou reçoivent même des flux de trésorerie en dollar, de sorte que la vigueur du dollar américain n'a qu'un impact limité sur les bilans des entreprises des pays émergents, et peut même avoir un effet positif », explique M. Rutz. Les devises des marchés émergents ont toutefois perdu environ 14 % de leur valeur en moyenne depuis le début de l'année, retrouvant leur niveau de début 2016. Mais compte tenu des fondamentaux solides des sociétés et des taux d'intérêt réels plus élevés sur les marchés émergents que sur les marchés développés, M. Rutz s'attend à ce que la valeur des devises augmente à nouveau et à ce que le dollar américain ne se renforce pas davantage.

    Les marchés émergents sont désormais les marchés obligataires les plus diversifiés

    Plus de 150 marchés individuels font déjà partie des quatre principaux indices de référence des marchés émergents pour les titres à revenus fixes, et le potentiel de croissance est encore très important. En comparaison, nous dénombrons un total de 144 marchés individuels dans les pays développés. En d'autres termes, les marchés émergents constituent déjà la catégorie de titres à revenus fixes la plus diversifiée au monde. « La diversification continuera d'augmenter à l'avenir. Et le potentiel de croissance est également beaucoup plus rapide que dans les pays développés. En tirant partie d’une expertise financière spécialisée, les investisseurs peuvent trouver des opportunités d'investissement très attrayantes », explique M. Rutz.